Dans mon article d’introduction au matériel pour le Zentangle, j’ai commencé à parler des outils nécessaires au Zentangle® dont les crayons et les tortillons. Je vous propose ici quelques explications sur les types de crayons, sur ceux que j’utilise. Je précise que je ne suis pas spécialiste des fournitures d’arts graphiques, je partage simplement avec mes mots, mon ressenti sur ces outils.
Différentes duretés des crayons.
Il faut déjà clarifier le fait que les crayons sont classés avec des lettres. Par exemple, 2H, 3H, … ou B, 2B, 3B, mais aussi HB, ou F. La dénomination F est pour le mot anglais fine qui signifie fin. Les « H » sont pour « hard« qui signifie dur et les B sont synonymes de « bold » pour gras.
Donc plus il y a de « H » plus le crayon sera sec et plus il y a de « B » plus le crayon sera gras mais souvent aussi sera plus foncé ou plus noir. Le HB est dans la gamme moyenne c’est pour cela qu’il est le plus couramment utilisé à l’école ou dans diverses activités ne nécessitant pas un tracé particulier. Le F est aussi entre les H et B mais est moins utilisé.
Quel crayon pour le Zentangle ?
Pour le Zentangle, on utilise en général le crayon 2B. Il est suffisamment gras pour que le graphite, s’étale correctement lors de l’étape d’ombrage, mais pas trop, ce qui évite lors des débuts d’avoir trop de graphite sur la tuile.
Cependant, suivant les marques, le crayon « 2B » d’une marque peut être comparativement plus gras/foncé que celui d’une autre marque. Je vous montre en photo les différents essais avec des crayons 2B de différentes marques que j’ai testées. Pour tenter de vous montrer, j’ai crayonné, puis estompé. Cela donne une idée de l’aspect plus ou moins gras du crayon ; on peut regarder si on voit par exemple plus des traits précis du crayon, ce qui dénote un crayon un peu plus sec. Si il est plus foncé c’est sans doute aussi qu’il est plus gras.
L’outil d’ombrage
Comme je l’évoquais dans mon article général sur les fournitures, concernant ces outils, pour un premier essai, vous pouvez toujours utiliser votre petit doigt, cela reste imprécis et un peu salissant comparé à un tortillon ou une estompe, mais cela fonctionne!
Maria Thomas répète souvent qu’elle a longtemps utilisé ses doigts même après avoir proposé le tortillon dans la gamme des outils Zentangle, et on peut voir dans ses vidéos que parfois, elle y a toujours recours !.
Ensuite, on peut tenter avec un coton-tige. Personnellement je n’aime pas trop car il est également peu précis, et le coton va d’abord «absorber » votre graphite avant d’en étaler. Donc il faut avoir travailler un peu son coton-tige avant de l’utiliser, c’est moins spontané mais ça peut dépanner.
Les outils le plus utilisés sont donc les tortillons et les estompes.
Les tortillons sont composés de papier fin « roulotté » , formant une petite pointe, et permettant par frottement d’étaler le graphite sur la tuile avec précision. Il est conseiller ne pas trop appuyer son tortillon sur la tuile, un frottement léger suffit, ni de travailler avec son tortillon à la verticale.
Ces deux actions ont pour conséquence de rendre plus rapidement le tortillon inutilisable car la pointe s’émousse ou se déforme.
Vous pouvez en général vous en procurez auprès de votre « CZT » préféré (enseignant certifié Zentangle, seul habilité à enseigner la méthode), n’hésitez pas à me contacter pour ces petites fournitures.
Ensuite il y a les estompes, qui sont utilisés dans bcp d’arts graphiques, que l’on peut trouver en magasin de beaux-arts par exemple. Ce sont aussi des « batons » de papier, mais fabriqués de différentes façons, certains peuvent être maintenus en terme de « pointe », en les passant dans un taille crayon, plus couramment on eut aussi utiliser un papier abrasif fin sur lequel on frotte l’estompe.
Cependant n’oubliez pas que ces outils restent des consommables, donc même en en prenant grand soin, au bout d’un moment, il vous faudra les remplacer.
J’espère que ces informations continuent de vous intéresser, le prochain article parlera des papiers, vaste sujet s’il en est !